mercredi 12 février 2014

rapport de TP de L’analyse granulométrique d’un sol.3éme année genie civil.modul MDS1

INTRODUCTION
L’analyse granulométrique d’un sol est l’étude des dimensions des diamètres des grains, leur distribution, de différencier les sols entre eux, roche, gravier, argile…etc.
La détermination de la distribution de la taille des particules, ou en composition granulométrique du sol, est appelée analyse granulométrique d’un sol
Les sols sont classés en fonction de leurs grosseurs déterminées par tamisage sur des tamis ou passoirs
But de l’essai :
Le but de l’essai se matérialise par plusieurs points. Nous avons entre autre :
Ø Le dimensionnement des particules qui varie entre  10-6 mm à 1000 mm.
Ø  La classification utilisée pour caractériser les grains de différentes dimensions.
Ø L’établissement de la courbe granulométrique qui donne des informations très précises sur le sol étudié.
Principe de l’essai :   
L’essai consiste à classer les différents grains constituant l’échantillon en utilisant une série de tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est placé en partie supérieure des tamis et le classement des grains s’obtient par vibration de la colonne de tamis
Avant l’opération de tamisage, l’échantillon est lavé au dessus d’un tamis de 0.063 mm afin d’éliminer les fines et éviter ainsi l’agglomération des grains, ceci pouvant fausser les résultats de l’analyse. L’analyse granulométrique est conduite sur la fraction refusée par la tamis de 0.063 mm.
Equipement nécessaire :
Ce sont des tamis (fig 3.1) dont les ouvertures carrées, de dimension normalisées, sont réalisées soit à partir d’un maillage métallique, soit par perçage d’une tôle, Les passoires, qui comportent des trous ronds percés dans une tôle, ne sont plus utilisées actuellement. Pour un travail aisé et aux résultats reproductible, il est conseil d’utiliser une machine à tamiser électrique qui imprime un mouvement vibratoire horizontale .ainsi que des secousses verticales, à la colonne de tamis  
La dimension nominale des tamis  est donnée par l’ouverture de la maille c'est-à-dire par la grondeur de l’ouverture carrée. Ces dimension sont telles qu’elles se suivant dans une progression géométrique de raison  depuis le tamis 0.063mm, l’analyse granulométrique n’est pas adaptée et l’on peut présider par sédimentométrie
L’existence de passoires  (trous rond) a conduit, dans le passé. à une double  classification des tamis et des passoires, tout en conservant pour chaque famille d’appareil la même progression géométrique des ouvertures .Afin d’éviter toute ambiguïté. Un tamis et une passoire équivalant étaient Alor désigné par un même numéro de module. Le tableau  suivant présente la classification des tamis selon l’ancienne norme NF P18-560
modules
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
Tamis (mm)
0.08
0.1
0.125
0.460
0.20
0.250
0.315
0.40
0.5
0.63
0.80
modules
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
Tamis (mm)
1.00
1.25
1.60
2.00
1.50
3.15
4.00
5.00
6.3
8.00
10.00
modules
42
43
44
45
46
47
48
49
50


Tamis (mm
12.5
16
20
25
31.5
40
50
63
880


La norme actuelle EN933-2. Pour l’analyse granulométrique.la série de tamis souligné en gras progression suivante        
Tamis (mm)
0
0.063
0.08
0.1
0.125
0.160
0.2
0.25
0.315
0.4
0.5
Tamis (mm)
0.63
0.8
1
1.25
1.6
2
2.5
3.15
4
5
6.3
Tamis (mm)
8
10
12.5
14
16
20
25
31.5
40
50
63
Tamis (mm)
80
100
125








conduit de l’assai
La prise d’essai est séchée à (110a5)0C jusqu'à masse constante Puis pesée  (masse M1)
On réalise en suite un tamisage par lavage afin de séparer les éléments de dimension inférieure à 0.063 mm de reste de l’échantillon. Cette manipulation est réalisée après une période de trempage de 20 heures afin de favoriser la réparation de l’ensemble des grains. un dispersant peut être éventuellement utilisé  pour faciliter cette opération .Au cour du lavage, il ya lieu de protéger le tamis de 0.063mm par un ou deux tamis d’ouverture plus grande (1 ou 2mm par exemple) placés au-dessus .Le lavage est poursuivi jusqu'à ce que l’eau passant au travers du tamis de 0.063mm soit claire. Si on souhaite étudier plus particulièrement les élément  fins , il y a lieu de conserver le filtrat obtenu et de séparer les éléments fins par décantation  puis séchage .
L’échant ion ainsi préparé est alors séché à (110 +-5)0C.aprés refroidissement  il est pesé jusqu'à  masse constante (masse M2)  le tamisage à sec peut alors être réalisé
*Dimension des tamis utilisés
En fonction de la dimension dlD des matériaux analysés. on utilisera la série de tamis préconisée par la norme EN 933-2 (cf .tableau 3.2) ainsi que tout les tamis nécessaire à la couverture des dimension comprises entre 0.063mm et 2 mm pour les fillers ,entre 0.08mm et 2D pour les sablons et les sables ,et entre 0.63d et 2D pour les gravillons (norme XP P 18-540)
*préparation de l’échantillon
La quantité à utiliser doit répondre à différents impératif qui sont  contradictoire :
-         Il faut une quantité assez grande pour que l’échantillon  soit représentatif.
-         Il faut une quantité assez faible pour que la durée  de l’essai soit acceptable et que les tamis ne soient pas saturés et donc inopérants.
Dans le pratique, la masse utilisée sera telle que : m 0.2D avec M :masse de l’échantillon en kg et D diamètre du plus gros granulat exprimé en mm
*Description de l’essai
Le matériau séché, de masse M2 est versé sur une série de tamis choisis de telle manière que la progression des ouvertures soit croissante du bas de la cotonne vers le haut .En Partie inferieur, ou déposer en tamis de 0.063mm De la cotonne vers le Hooft. En partie Inférieure, on dispose on tamis de 0.063 mm surinontant un fond étanche afin de Récupérer les éléments fins qui n’auraient Pas été entrainés par le lavage initial. Un couverte est également disposé en haut de la colonne afin d’interdire toute perte de matériau pendant le tamisage
On appellera tamisât le poids de matériau passant à travers un tamis donné et refus le poids de matériau retenu par se même tamis.
Le matériau étudié est  vessé en Laut de colonne de tamis et celle-ci est  vibrée a l’aide de la tamiseuse électrique .le temps de tamisage varie avec  le type  de machine  utilisé .mais dépend également de la charge des matériaux présente sur le tamis et  son ouverture. Un étalonnage de la machine est donc nécessaire.
  On considère que le tamisage est terminé lorsque les refus ne varient séquences de vibration de la tamiseuse.
EQUIPEMENT NECESSAIRE

-Ce sont des tamis dont les ouvertures sont carrées, de dimensions normalisées, ils sont réalisés soit à partir d’un maillage métallique par perçage d’une tôle.
-La vibration des tamis est assurée par une machine à tamiser électrique qui imprime un mouvement de vibration horizontale ainsi que des secousses verticales, à la colonne de tamis. 
DESCRIPTION DE L’ESSAI

-Le matériau de masse M1 est versé sur une série de tamis choisis de telle manière que la progression des ouvertures soit croissante du bas vers le haut.
En partie inferieure on dispose d’un tamis de 0.063 mm surmontant un fond d’étanche afin de récupérer les éléments fins. Un couvercle est également disposé en haut de la colonne afin d’interdire toute perte de matériau pendant le tamisage.
              RESULTATS DE L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE DE  L’ECHANTILLON DE L’ESSAI :
TABLEAU RECAPUTILATIF
Ouverture des tamis en (mm)
Masse des refus partiels
Masse des refus cumulés
Pourcentage des refus cumulés en 
Tamisâtes cumulés en

Ri(g)
Rn(g)
(Rn /M1)
100-(Rn/M1)
11.2
40
40
8
92
8.000
50
90
18
82
5.600
30
120
24
76
4.000
30
150
30
70
2.800
30
180
36
64
2.000
30
210
42
58
1.400
35
245
49
51
1.000
40
285
57
43
0.710
40
325
65
35
0.500
45
370
74
26
0.355
50
420
84
16
0.250
40
460
92
8
0.180
15
475
95
5
0.125
10
485
97
3
0.090
5
490
98
2
0.063
5
495
99
1
Passant 0.063
5
500
100
0


Pourcentage de tamisât de fines (f) sur le tamis 0.063
Résultat exprimé a la décimale la plus proche


Laboratoire : Géotechnique
Operateur
                                                                   

CONCLUSION
La réalisation de cet essai nous aura permis de dimensionner les particules de ce sol, d’élaborer sa courbe granulométrique qui nous donne des informations précises sur le sol, à savoir son module de finesse, son coefficient d’uniformité Cu, son coefficient de courbure Cc


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